souvenirs
J’ai fêté ce mois de mai, mes quatre -vingt -dix ans
Né sur cette terre de Corse ; encor enfant,
Je m’en suis éloigné, les larmes aux yeux
Fuyant l’enfermement vécu par nos aïeux.
Partir de son île,vous fait franchir le Rubicon,
Puis rêver du retour et la vie dans les monts.
Beaucoup de générations ont suivi ce mouvement
Sans ôter à leur cœur ces instants bouleversants.
Il est vrai que l’exil se coupe de vos racines pures,
Là où une longue histoire a façonné votre culture.
En gardant cette conscience que l’on ne peut oublier,
La vie d’une époque, l’amour de l’île et sa solidarité.
Ces moments de bonheur gravés dans votre mémoire,
Bien que troublés par le dépaysement ;déprimant ,
Laurent Peraldi
Cauro , le 28-05-2015